La randonnée de 7 km débutait le long de l'église, sur la place principale de Colonnata.
En suivant les marques rouges et blanches du sentier 195, nous avons traversé le village jusqu'à nous trouver face à une pente rocailleuse. Il n'y avait alors plus qu'à s'élancer sur celle-ci pour parcourir plus de 400 mètres de dénivelé et atteindre le Cima d'Uomo (960 m). Les marques étaient faciles à suivre mais soyez vigilant car à un moment, le chemin partait à gauche sans crier gare à travers une zone un peu plus boisée.
Pendant cette longue ascension, nos efforts étaient heureusement récompensés par le spectacle que nous offraient les carrières de marbre. Et comme dans tout bon spectacle, nous avions droit à l'ambiance musicale en plus. Les montagnes sont souvent associées au silence, mais en semaine, c'est loin d'être le cas pour celles de Colonnata. Je vous laisse écouter. 😀
Tous ces sons produits par les explosions et les signaux sonores des machines et des camions nous ont accompagnés jusque sur la crête. Là, c'est le sifflement du vent qui les a remplacés.
Issu de la côte, et pris dans un couloir créé par les montagnes, il tentait de nous emporter si nous ne marchions pas sagement sur le côté. Mais la vue sur la mer et les carrières brillant au soleil était fantastique.
Ensuite, nous avons quitté la crête pour descendre dans la vallée voisine. Ici, pas de bruit ni de marbre blanc, mais une forêt de châtaigniers enveloppée de silence.
Le chemin 195 que nous avions suivi jusqu'à présent s'interrompait au croisement avec le chemin 38. Celui-ci arrivait du lieu-dit Foce Luccica et nous a ramenés à travers bois jusqu'à Colonnata. En chemin, nous avons rencontré le village abandonné de Case del Vergheto.
Il était 17h quand nous sommes arrivés à Colonnata. A cette heure-là, les ouvriers avaient éteint leurs machines et la vallée était redevenue silencieuse. Les habitants du village devaient sûrement être en train de savourer ce moment de répit.
Quant à nous, sur le trajet de retour vers Carrare, nous avons profité de l'absence de camions sur la route pour faire quelques arrêts et observer les carrières de plus près.
Il était temps ensuite de rejoindre notre logement dans les Cinque Terre. Nous devions quitter les Alpes Apuanes, mais à regret. Après la journée que nous avions passée, nous aurions bien aimé découvrir un peu plus ces montagnes. Ce sera peut-être pour une autre fois.
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